BIENVENIDO/A

Espacio de relajación y reflexión, el diván tiene sus orígenes en la antigüedad al discurrir a largo de las paredes de las viviendas romanas más acomodadas y constituir en la arquitectura palaciega islámica una estancia privada común para el reposo y el deleite.

"El diván de Nur" viene a ser un lugar virtual para la catarsis que provocan enclaves, historias, vidas, ciudades, sitios y paisajes del mediterráneo.


Una mirada introspectiva, retrospectiva y exploratoria por al-Andalus, el Magreb y la diversidad cultural del Mare Nostrum de una historiadora en permanente búsqueda

lunes, 6 de abril de 2020

París en mi memoria. Pasajes y paseos para el recuerdo.(I)

París. Cinco letras, una dirección, un destino, un recuerdo y una ciudad que siempre parece pertenecernos. ¿O  quizás es ella quien nos cautiva y encadena presumiendo de ser probablemente la más hermosa del mundo?  
Nos guía hacia la luz, a la alegría y el placer de vivir, también al color, la estética y la armonía. Hacia miradas impresionistas como pasarela de fragancia y vanguardias. 
Cantada y añorada  por pintores y poetas cuyas obras fueron culpables de este pozo inagotable e infinito de creación, siempre nos quedará París.

Como el Norte de una brújula, cuán confuso canto de sirenas, hace que caminemos sonámbulos por los entresijos de una intensa historia cargada de revoluciones, utopías, sueños pero también de sangre, balas, guillotinas y guerras. 
Deambulamos absortos por calles que huelen a bouquet y croissant, arterias que endulzan y mecen a quienes por ellas transitan. Caminos que evocan y rememoran tantas estampas, momentos y retazos de la historia en un balanceo incesante a modo de péndulo de Foucault, marcando y derribando minutos, tiempos fugaces pero intensos mientras siguen avanzando las agujas del reloj de la vieja estación d’Orsay. 
Hoy somos visitantes pero antaño viajeros esperando en el andén nuestra  locomotora  frente al humo y el chirrido de su llegada. Para quizás acudir a las exposiciones universales de 1855, 1889 o 1900  y descubrir ingenios e inventos en grandiosos pabellones de hierro bajo nubes punzadas por la aguja de la Torre Eiffel en una gris mañana de otoño.

Documento cinematográfico. La vida en París. 1890.

Desde Víctor Hugo a Delacroix pasando por el cancaneo de bailarinas en cabarets de Pigalle a las sombras chinescas de Montmartre ante los tristes rostros de arlequines y saltimbanquis . Paletas y caballetes que hacen flotar movimientos y destellos, claros de luna sobre el Sena, atrapando crespúsculos, nenúfares, paraguas, sombrillas y sombreros de copa. Que queden para siempre  en los lienzos del Museo D’Orsay  aquellas improntas de amaneceres, lecciones de piano o el cansancio infatigable de bailarinas y planchadoras. Que permanezcan y sean imborrables las  tardes puntillistas de Seurat, las veladas y los bailes en el Moulin de la Galette o  aquella mirada abatida de una pareja  ahogada en un vaso de asenjo  quizás abrumada por el humo de jugadores de cartas.


La clase de danza. Degas.Museo D'Orsay. París 1871-1874.
Las planchadoras. Degas. Museo D'Orsay. París. 1884.
El ajenjo. Degas. Museo D'Orsay. París. 1876.
Muchachas tocando el piano. Renoir. Museo D'Orsay. París. 1892
Baile en el Moulin de la Galette. Renoir. 1876. Museo D'Orsay. París.
Luces, nieblas, brumas y vidas tormentosas como la de Van Gogh cuya tempestad interior arrastra a  un ciclón estrepitoso de luz. Sus noches estrelladas, paisajes y autorretratos irradian una luminosidad cegadora mientras el trepidante ritmo de un pincel parece querer salir de sus lienzos para envolvernos y arrastarnos consigo. 
Orsay termina conduciéndonos así a tiempos de globos aerostáticos, adoquines mojados, cinematógrafos, bailes de societé, desayunos sobre la hierba y trajes de baño a rayas.
Renoir, Degas, Cezanne, Van Gogh, Manet, Monet, Gauguin. Verlos tan de cerca ponen a prueba nuevas impresiones jamás comparables a haber contemplado su obra en láminas de tantos manuales de arte. Impresionistas y postimpresionistas de retratos, paisajes vivos y coloristas que seguirán abriéndonos ventanas al tiempo  para congelarlo como dioses del Olympo en este museo, su templo eterno.

©Virginia Luque Gallegos. Todos los derechos reservados. Citar el blog si se toma como referencia. 

PARIS DANS MA MEMOIRE. PASSAGES ET BALADES POUR LE SOUVENIR.

Paris. Cinq lettres, un chemin, une destination, un souvenir et une ville qui semble toujours nous appartenir. Ou peut-être est-ce qu’elle nous captive et nous enchaîne,  en vantant d’être  probablement la plus belle du monde? Elle nous guide vers la lumière, vers la joie et le plaisir de vivre, mais aussi vers la couleur, l'esthétique et l'harmonie. Vers les regardes impressionnistes comme une passerelle de senteurs et d'avant-gardes. Chantée et désirée par des peintres et des poètes dont les œuvres se sont rendues coupables de ce puits inépuisable et infini de création, toujours nous restera Paris.
Comme le nord d'une boussole, confus chant des sirènes, elle fait que nous cheminions somnambules à travers les énigmes d'une histoire intense et pleine de révolutions, d'utopies, de rêves mais aussi de sang, de balles, de guillotines et de guerres.

Nous errons absorbés par des rues qui sentent à bouquet et croissant, des artères qui adoucissent et bercent ceux qui les traversent. Des routes qui évoquent et rappellent tant d’images, des moments et d’extraits d’histoire dans un mouvement incessant comme le pendule de Foucault, en marquant et en abattant les minutes, les temps fugaces mais intenses tandis qui continuent en avançant les aiguilles de l’horloge de l’ancienne station D’Orsay. 

Aujourd'hui, nous sommes des visiteurs mais jadis des voyageurs en attendant sur le quai notre locomotive face à la fumée et le cri strident de son arrivée. Pour visiter peut-être les expositions universelles de 1855, 1889 ou 1900 et découvrir les machines et  les inventions dans des grandioses pavillons de fer sous des nuages percés par la flèche de la Tour Eiffel pendant un matin gris d'automne.



Dès Victor Hugo à Delacroix en passant par la danse des ballerines  dans les cabarets de Pigalle aux ombres chinoises de Montmartre face aux visages tristes des arlequins et des saltimbanques. Palettes et chevalets qui font flotter les mouvements et les étincelles, les clairs de lune sur la Seine,  en attrapant les crépuscules, les nénuphars, les parapluies, les parasols et les chapeaux hauts de forme. 
Qui restent pour toujours sur les toiles du Musée D’Orsay  ces empreintes-là  de levers de soleil, les leçons de piano ou  la fatigue infatigable des danseuses et de repasseuses. Qu'ils restent et soient indélébiles les soirées pointillistes de Seurat les danses au Moulin de la Galette ou ce regard -là  et abattu d'un couple noyant dans un verre d'absinthe peut-être submergé par la fumée des joueurs aux cartes.

Lumières, brumes, orageuses et vies orageuses comme celle de Van Gogh dont la tempête intérieure entraîne un cyclone rugissant de lumière. Ses nuits étoilées, ses paysages et ses autoportraits rayonnent d'une luminosité aveuglante tandis que le rythme effréné d'un pinceau semble vouloir sortir de ses toiles pour nous envelopper et nous entraîner avec lui
Orsay finit par nous conduire comme ça à des temps de montgolfières, de cinématographes pavés mouillés, de danses de société, de petits déjeuners sur l'herbe et de maillots de bain à rayures - Renoir, Degas, Cézanne, Van Gogh, Manet, Monet, Gauguin. Les voir de si près teste de nouvelles impressions jamais comparables à avoir vu son ouvre sur des feuilles de tant de manuels d'art. Impressionnistes et post-impressionnistes de portraits, de paysages vivants et de coloristes qui continueront à nous ouvrir des fenêtres pour les geler en tant que dieux de l'Olympo dans ce musée, leur temple éternel.

Impresión al amanecer. Monet. 1872. 
Noche estrellada. Van Gogh. 1888. Museo D'Orsay. París.París
Autorretrato. Museo D'Orsay. París.Van Gogh. 1889.