París. Cinco letras, una dirección, un destino,
un recuerdo y una ciudad que siempre parece pertenecernos. ¿O quizás es ella quien nos cautiva y encadena
presumiendo de ser probablemente la más hermosa del mundo?
Nos guía hacia la luz, a la alegría y el
placer de vivir, también al color, la estética y la armonía. Hacia miradas
impresionistas como pasarela de fragancia y vanguardias.
Cantada y añorada por pintores y poetas cuyas obras fueron
culpables de este pozo inagotable e infinito de creación, siempre nos quedará
París.
Como
el Norte de una brújula, cuán confuso canto de sirenas, hace que caminemos
sonámbulos por los entresijos de una intensa historia cargada de revoluciones,
utopías, sueños pero también de sangre, balas, guillotinas y guerras.
Deambulamos absortos por calles que huelen a bouquet y croissant, arterias que
endulzan y mecen a quienes por ellas transitan. Caminos que evocan y rememoran
tantas estampas, momentos y retazos de la historia en un balanceo incesante a
modo de péndulo de Foucault, marcando y derribando minutos, tiempos fugaces
pero intensos mientras siguen avanzando las agujas del reloj de la vieja
estación d’Orsay.
Hoy somos visitantes pero antaño viajeros esperando en el
andén nuestra locomotora frente al humo y el chirrido de su llegada. Para quizás acudir a las exposiciones
universales de 1855, 1889 o 1900 y
descubrir ingenios e inventos en grandiosos pabellones de hierro bajo nubes
punzadas por la aguja de la Torre Eiffel en una gris mañana de otoño.
Documento cinematográfico. La vida en París. 1890.
Desde Víctor Hugo a Delacroix pasando por el
cancaneo de bailarinas en cabarets de Pigalle a las sombras chinescas de Montmartre
ante los tristes rostros de arlequines y saltimbanquis . Paletas y caballetes
que hacen flotar movimientos y destellos, claros de luna sobre el Sena,
atrapando crespúsculos, nenúfares, paraguas, sombrillas y sombreros de copa.
Que queden para siempre en los lienzos
del Museo D’Orsay aquellas improntas de
amaneceres, lecciones de piano o el cansancio infatigable de bailarinas y
planchadoras. Que permanezcan y sean imborrables las tardes puntillistas de Seurat, las veladas y
los bailes en el Moulin de la Galette o aquella mirada abatida de una pareja ahogada en un vaso de asenjo quizás abrumada por el humo de jugadores de
cartas.
La clase de danza. Degas.Museo D'Orsay.
París 1871-1874.
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Las planchadoras. Degas. Museo
D'Orsay. París. 1884.
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El ajenjo. Degas. Museo D'Orsay.
París. 1876.
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Muchachas tocando el piano. Renoir. Museo D'Orsay. París. 1892 |
Baile en el Moulin de la Galette. Renoir. 1876. Museo D'Orsay. París. |
Luces, nieblas, brumas y vidas tormentosas como la de Van Gogh cuya tempestad interior arrastra a un ciclón estrepitoso de luz. Sus noches estrelladas, paisajes y autorretratos irradian una luminosidad cegadora mientras el trepidante ritmo de un pincel parece querer salir de sus lienzos para envolvernos y arrastarnos consigo.
Orsay termina conduciéndonos así a tiempos de globos aerostáticos, adoquines mojados, cinematógrafos, bailes de societé, desayunos sobre la hierba y trajes de baño a rayas.
Orsay termina conduciéndonos así a tiempos de globos aerostáticos, adoquines mojados, cinematógrafos, bailes de societé, desayunos sobre la hierba y trajes de baño a rayas.
Renoir, Degas, Cezanne, Van
Gogh, Manet, Monet, Gauguin. Verlos tan de cerca ponen a prueba nuevas
impresiones jamás comparables a haber contemplado su obra en láminas de tantos
manuales de arte. Impresionistas y postimpresionistas de
retratos, paisajes vivos y coloristas que seguirán abriéndonos ventanas al
tiempo para congelarlo como dioses del
Olympo en este museo, su templo eterno.
©Virginia Luque Gallegos. Todos los derechos reservados. Citar el blog si se toma como referencia.
PARIS DANS MA MEMOIRE. PASSAGES ET BALADES POUR LE SOUVENIR.
Paris. Cinq lettres, un chemin, une destination, un
souvenir et une ville qui semble toujours nous appartenir. Ou peut-être est-ce
qu’elle nous captive et nous enchaîne, en
vantant d’être probablement la plus
belle du monde? Elle nous guide vers la lumière, vers la joie et le plaisir de
vivre, mais aussi vers la couleur, l'esthétique et l'harmonie. Vers les
regardes impressionnistes comme une passerelle de senteurs et d'avant-gardes.
Chantée et désirée par des peintres et des poètes dont les œuvres se sont
rendues coupables de ce puits inépuisable et infini de création, toujours nous
restera Paris.
Comme le nord d'une boussole, confus chant des sirènes,
elle fait que nous cheminions somnambules à travers les énigmes d'une histoire
intense et pleine de révolutions, d'utopies, de rêves mais aussi de sang, de
balles, de guillotines et de guerres.
Nous errons absorbés par des rues qui sentent à
bouquet et croissant, des artères qui adoucissent et bercent ceux qui les
traversent. Des routes qui évoquent et rappellent tant d’images, des moments et
d’extraits d’histoire dans un mouvement incessant comme le pendule de Foucault,
en marquant et en abattant les minutes, les temps fugaces mais intenses tandis
qui continuent en avançant les aiguilles de l’horloge de l’ancienne station
D’Orsay.
Aujourd'hui, nous sommes des visiteurs mais jadis des voyageurs en
attendant sur le quai notre locomotive face à la fumée et le cri strident de
son arrivée. Pour visiter peut-être les expositions universelles de 1855, 1889
ou 1900 et découvrir les machines et les
inventions dans des grandioses pavillons de fer sous des nuages percés par la
flèche de la Tour Eiffel pendant un matin gris d'automne.
Dès Victor Hugo à Delacroix
en passant par la danse des ballerines dans les cabarets de Pigalle aux ombres
chinoises de Montmartre face aux visages tristes des arlequins et des saltimbanques.
Palettes et chevalets qui font flotter les mouvements et les étincelles, les clairs
de lune sur la Seine, en attrapant les
crépuscules, les nénuphars, les parapluies, les parasols et les chapeaux hauts
de forme.
Qui restent pour toujours sur les toiles du Musée D’Orsay ces empreintes-là de levers de soleil, les leçons de piano ou la fatigue infatigable des danseuses et de repasseuses.
Qu'ils restent et soient indélébiles les soirées pointillistes de Seurat les
danses au Moulin de la Galette ou ce regard -là et abattu d'un couple noyant dans un verre
d'absinthe peut-être submergé par la fumée des joueurs aux cartes.
Lumières, brumes, orageuses
et vies orageuses comme celle de Van Gogh dont la tempête intérieure entraîne
un cyclone rugissant de lumière. Ses nuits étoilées, ses paysages et ses
autoportraits rayonnent d'une luminosité aveuglante tandis que le rythme
effréné d'un pinceau semble vouloir sortir de ses toiles pour nous envelopper
et nous entraîner avec lui
Orsay finit par nous conduire comme ça à des temps de
montgolfières, de cinématographes pavés mouillés, de danses de société, de
petits déjeuners sur l'herbe et de maillots de bain à rayures - Renoir, Degas,
Cézanne, Van Gogh, Manet, Monet, Gauguin. Les voir de si près teste de
nouvelles impressions jamais comparables à avoir vu son ouvre sur des feuilles
de tant de manuels d'art. Impressionnistes et post-impressionnistes de
portraits, de paysages vivants et de coloristes qui continueront à nous ouvrir
des fenêtres pour les geler en tant que dieux de l'Olympo dans ce musée, leur
temple éternel.
Impresión al amanecer. Monet. 1872. |
Noche estrellada. Van Gogh. 1888. Museo D'Orsay. París.París |
Autorretrato. Museo D'Orsay. París.Van Gogh. 1889. |